Le collectif « Changer de cap » mutualise les actions porteuses d’alternatives, fait un travail d’éducation populaire (comprendre et agir), constitue des réseaux d’échanges et d’entraide pour changer de système et construire un monde vivable, fraternel et solidaire. Il vous propose de participer à ces échanges.
porteuses d’alternatives
éditorial de la dernière lettre
pour changer de cap, recensées en juin 2020
25 ex. de territoires autogérés dans la durée
Partenariat et démocratie au quotidien
Collectifs citoyens locaux (à actualiser)
Méthodes de démocratie directe [chartes de principes, RIC, ateliers constituants, etc. ]
Radios locales et télés locales
Quelques liens vers des médias libres nationaux
Regard critique sur les médias
L’Assemblée générale du Collectif, le 26 mars, a permis de préciser sa place et ses orientations pour l’année à venir
Le Collectif « Changer de cap » se définit comme une plate-forme d’appui aux mobilisations locales et à tous ceux et celles qui veulent agir pour un monde à finalité humaine.
Sa force est de rester modeste, de ne vouloir ni coordonner, ni représenter le peuple mais de faire un travail étayé et argumenté, de soulever les questions sans chercher à définir une solution unique, d’entretenir l’espoir et la mobilisation.
Le collectif occupe une place originale comme un lieu ressources, un espace d’échanges, de réflexion et d’information vérifiées et porteuses de solutions positives, porteuses d’une vision humaniste.
Le répertoire d’actions porteuses d’alternatives regroupe aujourd’hui 220 actions locales (voir ci contre). Beaucoup nous disent qu’ils y trouvent motivation et inspiration. Il convient de le faire vivre c en l’actualisant en permanence.
Il est également envisagé d’organiser des rencontres entre porteurs de projets similaires pour développer les échanges de pratiques, savoir « comment font les autres ».
Le réseau de correspondants s’est distendu avec le confinement, mais n’a pas disparu. Aujourd’hui, on peut tabler sur un réseau de 40 correspondants. En même temps, des liens se tissent avec d’innombrables acteurs et initiatives de solidarité. Il est proposé d’élargir l’équipe afin de pouvoir assurer ses liens et répondre aux nombreux messages reçus.
Dans la période actuelle de nombreux militants sont isolés et demandent du soutien. L’aggravation de la situation se traduit par une multiplication des situations de détresse psychique, de tension ou de violence. La question de la santé mentale (au sens propre) devient prioritaire et concerne tout le monde.
C’est pourquoi il est essentiel de développer l’entraide et la fraternité. Il est proposé de développer des groupes d’entraide ou de parole de 6 à 8 personnes, avec des temps d’écoute réciproque, de convivialité et d’échanges, des débats, de l’entraide matérielle, non seulement au sein du groupe, mais des personnes proches qui en ont besoin.
Tous les participants ont souligné l’immense besoin d’une éducation émancipatrice, et ce dès l’école, pour permettre à chacun d’élargir sa vision et sa compréhension du monde, se libérer des formatages, avoir des clés pour agir, coopérer.
Cependant le collectif n’a pas les moyens ni l’objectif de développer des réflexion thématiques dans la durée sur des questions complexes où seraient élaborées des positions communes. Trois types d’action ont été proposés :
Organiser quelques forums dans l’année pour faire se rencontrer les analyses et les pratiques de terrai et mettre en place des temps d’information et de formation «
Diversifier l’information en direction des jeunes, des quartiers populaires, de l’écologie, de l’international.
Conserver les réunions Zoom , mais se retrouver physiquement au moins une fois par an . Il est envisagé de tenir un nouveau séminaire au mois d’août si la situation sanitaire le permet..
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Sortir du productivisme, réorienter l’économie vers les Communs
Rendre les entreprises responsables des conséquences de leur action
Une planification écologique, sociale, démocratique
Relocaliser, reconquérir l’autonomie
Un aménagement du territoire équilibré, un urbanisme en archipel
Développer l’agriculture paysanne, une alimentation de qualité pour tou.tes