Changer de cap


La Mission populaire de Trappes, créée en 1978, regroupe 80 bénévoles, 4 salariés qui aident les familles en difficulté et plusieurs centaines de familles de multiples nationalités. Avec le confinement, les liens de convivialité, notamment entre femmes, ont brusquement été interrompus. L’espace de la Mission populaire a fermé, des familles entières ont été bloquées dans des conditions très difficiles de tension et de promiscuité. Les bénévoles ont appelé une par une les femmes pour qu’elles ne décrochent pas et qu’elles tiennent le coup. Des vacances d’été ont été organisées pour une dizaine de familles qui ne pouvait plus retourner dans leur pays d’origine. Toute une chaîne de solidarité s’est développée pour apporter une aide alimentaire et psychologique aux immigrés nouvellement arrivés qui étaient logés dans un hôtel social et n’avait plus rien a manger. Un soutien scolaire a été apporté aux enfants par les bénévoles. Il s’est poursuivi après le confinement, et a généré des relations nouvelles entre enseignants et parents et de nouvelles activités (cours de guitare…). Paradoxalement le confinement a créé des situations nouvelles qui ont dynamisé l’action de la Mission et renforcé des liens de confiance assez extraordinaires entre les familles et les bénévoles. Ces derniers, plutôt issus des classes moyennes de Saint-Quentin-en-Yvelines, ont découvert des personnes, des situations familiales incroyables, des réponses extraordinaires à ces difficultés. Les solidarités et les relations d’amitié se sont renforcées et perdurent, au-delà des multiples nationalités et les conditions sociales, animées par un réel esprit de fraternité et un souci de l’autre et du bien commun.

Les femmes issues de l’immigration se retrouvent chaque semaine dans un espace de convivialité où se sont tissées des solidarités et des réseaux d’amitié très solide, au-delà des multiples nationalités. Avec le confinement, ces liens ont brusquement été interrompus. Mais paradoxalement le confinement a créé des situations nouvelles qui ont renforcé la solidarité et dynamisé l’action de la Mission populaire.

En mars 1920, l’espace de la Mission populaire a fermé, la population a été paralysée chez elle, des familles entières été bloquées dans dans des conditions très difficiles de tension et de promiscuité. Les bénévoles ont appelé une par une les femmes pour qu’elles ne décrochent pas et qu’elles tiennent le coup dans un contexte où certaines devenaient folles. Cela a permis le redémarrage des rencontres dès la fin du confinement, avec une solidarité renforcée. La Mission populaire a également organisé des vacances pour une dizaine de familles, qui habituellement retournaient dans leur pays d’origine, en leur trouvant des petits hôtels. Ces familles ont pour la première fois pris une semaine de vacances et ont découvert la France.

La Mission accueille beaucoup d’immigrés qui viennent d’arriver, qui sont logés dans un hôtel social. Au début du confinement, les réseaux de solidarité se sont brusquement interrompus et certains n’avaient plus rien, y compris rien à manger. Toute l’chaîne de solidarité s’est créée du jour au lendemain, pour apporter de l’aide alimentaire et psychologique. Des tas de belles choses se sont passées.

Le soutien scolaire aux enfants a été organisé à distance par les enseignants. Mais beaucoup d’enfants n’avaient pas d’ordinateur ni de tablettes. La Mission populaire a négocié avec le Conseil général la mise à disposition de tablettes et d’ordinateurs. Les bénévoles leur ont appris à s’en servir et aider à l’accompagnement scolaire. De ce fait, l’école est rentrée à la maison, des relations entre les enseignants et les parents, jusque-là inexistantes, se sont développées. Depuis, les enfants viennent à la Mission populaire faire leurs devoirs, au début par petits groupes. À leur initiative, un cours de guitare a été mis en place avec l’aide des bénévoles. En complément, Radio marmite FM a mis en place un atelier radio avec les enfants pour qu’ils apprennent à s’exprimer, trouve les mots et le vocabulaire nécessaire et fassent une mini film de fiction, retrouvant l’inspiration de la méthode Freinet. 

Les bénévoles, plutôt issus des classes moyennes de l’ensemble des communes de Saint-Quentin-en-Yvelines, ont découvert des personnes, des situations familiales incroyables, des réponses extraordinaires à ces difficultés. Il existe aujourd’hui des liens de confiance assez extraordinaires entre les bénévoles, les demandeurs d’asile, les réfugiés et les familles.

Voir le site https://misspoptrappes.org/WordPress3/ 

Contact Roseline Paugois 01 47 09 15 83