Changer de cap

5.3. Faire de la recherche publique une priorité

Passer de la propriété intellectuelle industrielle à la la mutualisation des connaissances

Considérer les connaissances comme des Communs, utilisables par tous dès lors qu’elles sont reconnues comme non néfastes pour l’humanité par des assemblées citoyennes NB. le nucléaire, le développement du transhumanisme, etc. posent la question des limites éthiques à l’utilisation de toutes les connaissances.

Voir ici Wikipedia propriété intellectuelle

Réformer les modes de certification des semences, des médicaments, organisés pour assureur un monopole de fait aux multinationales et légitimer les semences paysannes, les savoirs ancestraux, etc.

Interdire la brevetabilité des inventions mises en œuvre par ordinateur, de la culture, du vivant et des molécules de médicaments, et a fortiori du génome et du corps humain.

Punir sévèrement la biopiraterie, instaurer un tribunal international à vocation universelle

Propositions et action de BEDE (biodiversité, échanges et diffusion d’expériences) A lire ici

Développer des outils mondiaux de mutualisation des savoirs dans la lutte mondiale pour la reconstruction écologique.

comme cela s’est fait spontanément pour lutter contre le covid 19)

Redéfinir la recherche publique et considérer les connaissances comme des Communs

Annuler la loi de programmation annuelle de la recherche, supprimer le Crédit impôt recherche et abonder le budget public de la recherche d’environ 10 milliards par an, en créant des postes stables de chercheurs et d’enseignants.

ATTAC, Une révolution sociale et  écologique pour construire le monde d’après. Lire ici

Réorienter radicalement l’organisation et les finalités de la recherche publique, en favorisant la recherche fondamentale et les recherches collaboratives sur des thèmes répondant à des enjeux écologiques, sociétaux, agronomiques, territoriaux, etc.,

Comités d’orientation indépendants où siègent des acteurs, des associations, etc. Financement de  la recherche par des crédits budgétaires et non par des partenariats public-privé, ouverture de postes de titulaires.

 

Développer les pratiques de recherche participative par une collaboration des citoyens, des utilisateurs de la recherche et des chercheurs aux différents stades des projets de recherche.

Voir ici les démarches proposée par Sciences citoyennes

Associer les citoyens volontaires à un suivi régulier. Chaque individu serait associé à la veille de l’écosystème qui l’héberge, et dont il observerait les évolutions suivant des méthodes éprouvées, des “relevés du vivant”, pour mieux estimer la réponse des écosystèmes aux changements d’activité.

Dominique Bourg et alt. Propositions pour un retour sur Terre. A lire ici