Lettre N°27 11 juin 2021

 

 

Tous dans la rue le 12 juin ; mais en même temps préparons l’avenir

60 organisations appellent à manifester samedi 12 juin pour les libertés et contre l’extrême droite. Il est essentiel d’être très nombreux dans les cortèges pour montrer que nous refusons la remise en cause des institutions républicaines et la lepénisation des esprits. Fort opportunément, le Conseil d’État vient d’annuler quatre dispositions du schéma national de maintien de l’ordre, parmi lesquels la pratique de la nasse, la restriction de l’information à des journalistes « accrédités, etc. (voir plus loin)

Cela est nécessaire, mais pas suffisant. En effet, cette dérive n’est pas un phénomène sans cause. Elle vient de la colère issue des violences individuelles, de la maltraitance, du chômage, du ressentiment, des humiliations réelles ou imaginaires. Cette violence parfois vengeresse est en train d’être récupérée par les affirmations simplistes et sans détour d’une l’extrême droite elle-même intrinsèquement violente.

La lepénisation des esprits ne se limite pas à la droite, mais a gagné certains responsables de gauche qui assimilent la sécurité au sécuritaire. Croyant naïvement que leur participation à la surenchère sécuritaire est une fine stratégie qui va leur éviter un naufrage électoral, ils oublient de voir que la véritable sécurité est celle de l’emploi, du logement, de l’exercice des libertés. C’est le droit au respect de son intimité face à la surveillance généralisée, la possibilité de donner un avenir à ses enfants, etc. Ils en oublient le discours de la gauche depuis toujours.

C’est pourquoi il est essentiel de réaffirmer une autre perspective. C’est celle d’une société fraternelle, digne, solidaire, écologiquement responsable, une économie à finalité humaine, une société où la santé est signe de bien-être, une société solidaire et de respect de l’autre. Ces aspirations constituent constitue la source de notre engagement à tous.

Une telle perspective ne se situe pas dans l’utopie. Elle est déjà là dans la réalité de nos vies, nos actions, nos débats, nos relations d’amitié, etc. Il est essentiel d’en retrouver la pleine conscience, alors que le système survit en utilisant notre humanité comme un voilier utilise les vents contraires, en la banalisant et en la détournant. Il suffit de voir le contenu des publicités pour s’en convaincre.

De nombreux militants sont aujourd’hui désemparés parce qu’ils ce croient seuls, alors qu’il est nécessaire de reconstruire un projet partagé, émancipateur, intégrant la justice sociale, la reconstruction écologique, une démocratie renouvelée.

C’est ensemble, en dépassant les cloisonnements et les intérêts étroits des institutions, qu’on pourra y parvenir. La route est longue, mais elle commence par l’agglutination des citoyens (comme on dit au Brésil) c’est-à-dire leur rapprochement même s’ils sont différents.

C’est multiplication des mobilisations populaires sur des actions porteuses d’alternatives et des principes d’action communs qui sera capable et d’imposer aux forces politiques la dynamique d’un projet commun. Dans cette optique, le Collectif « Changer de cap » lancera prochainement un appel à multiplier les collectifs locaux et les petits groupes d’entraide et de résistance.

C’est pourquoi nous devons tous être dans la rue le 12 juin, et en même temps préparer l’avenir là où nous sommes. La suite de cette lettre présente un certain nombre d’exemples de groupes d’entraide et d’action qui vont déjà dans ce sens.

Agir pour les libertés

Manifestation samedi 12 juin pour défendre les libertés et les droits sociaux

 

Les idées du Rassemblement national n’ont pas contaminé seulement la droite mais de grands pans de la vie politique, même à gauche, comme le montre les derniers événements.

Le 19 mai les syndicats de policiers ont manifesté devant l’Assemblée nationale en présence du ministre de l’intérieur. Le PCF, le PS et Yannick Jadot ont cru bon de se joindre à cette manifestation à la limite de la sédition, au mépris de leur dignité, consacrant l’abandon du sens de leur action et la rupture avec les habitants, les précaires et les mouvements sociaux qui subissent la dérive sécuritaire de l’État.

En effet, quand le dirigeant du PCF déclare à RMC : « La police est le dernier rempart de la cohésion sociale », quand celui du Parti socialiste revendique « un droit de regard de la police sur la justice », on est loin de l’histoire et des idéaux des organisations dont ils se réclament. Bien loin aussi du présent : les noms d’Adama Traore, Steve, Zineb Redouane, Cedric Chouat résonnent encore en nous, sans parler des Gilets jaunes éborgnés ou mutilés. Amnesty International, l’ONU et la Haut Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe ont déjà interpellé le gouvernement francais sur le rôle de la police. Ces dérives accentuent le danger de remise en cause des institutions républicaines déjà amorcé par les appels des généraux nostalgiques des putschs et les lois liberticides du gouvernement Macron.

C’est dans ce contexte que des organisations syndicales, politiques, associations et autres collectifs lancent un appel pour les libertés et contre les idées d’extrême droite et appellent à manifester le samedi 12 juin pour défendre les libertés et les droits sociaux. Le Collectif Changer de cap se joint modestement à ce rassemblement pour défendre les libertés et les droits sociaux.

Voir ici le texte de l’appel et la liste des signataires.

Adhérer/soutenir le Collectif pour construire l’avenir

Plus que jamais, nous avons besoin de votre adhésion ou de votre soutien pour résister et construire dans ce contexte difficile. Aussi nous vous sollicitons pour adhérer à l’association en 2021.

Votre adhésion est d’abord un soutien symbolique et financier et un partage de la démarche, pour l’élargir et la renforcer.

Ce soutien financier est précieux, car cela nous permet d’être indépendants. Nous avons fonctionné jusqu’ici grâce à l’engagement bénévole de plusieurs dizaines d’entre nous. Mais ce fonctionnement touche aujourd’hui ses limites compte tenu du développement du réseau.

Vous pouvez adhérer :

– au moyen du bulletin d’adhésion/soutien que vous trouverez ci-joint, accompagné d’un chèque,

– ou par internet, en cliquant sur le lien suivant : adhérer/soutenir le collectif. Les montants sont indicatifs. Chacun peut les adapter en fonction de l’état de ses finances.

Victoires

Dernière minute : le nassage des manifs et les atteintes au droit d’informer déclarés illégaux par le Conseil d’État

Le Conseil d’État avait été saisi par plusieurs associations et syndicats, notamment de journalistes. Il vient d’annuler quatre dispositions du schéma national de maintien de l’ordre, parmi lesquels la pratique de la nasse, consistant à encercler les protestataires, dont l’usage était devenu systématique pour les manifestations d’ampleur, l’obligation pour les journalistes de s’éloigner en cas d’ordre de dispersion, la restriction de l’information à des journalistes « accrédités, etc.

Le Conseil rappelle que « les journalistes doivent pouvoir continuer d’exercer librement leur mission d’information, même lors de la dispersion d’un attroupement ». « Ils ne peuvent donc être tenus de quitter les lieux, dès lors qu’ils se placent de telle sorte qu’ils ne puissent être confondus avec les manifestants ou faire obstacle à l’action des forces de l’ordre ». 

Voir ici l’article de La Croix

Relaxe de 21 militants anti-glyphosate : un jugement exceptionnellement clair

21 militants anti-pesticides étaient accusés d’avoir à 2 reprises, en 2016 et 2017, rendu impropres à la vente des centaines de bidons de glyphosate dans des magasins spécialisés, afin d’attirer l’attention du grand public sur les dangers de ces produits pour la santé.

Le jugement de relaxe du tribunal correctionnel de Foix, rendu le 1er juin. est exceptionnel à plus d’un titre : citant  la Cour de justice européenne et les jugements américains, il contredit l’évaluation du CIRC pour conclure à la toxicité certaine du produit et à la  nécessité pour les militants d’informer la population. Un jugement qui peut avoir un impact important sur l’évolution de la législation Voir ici la note juridique

Succès juridiques et citoyens contre les majors pétrolières

En une semaine, le mouvement pour le climat a remporté 3 victoires contre les énergies fossiles. Shell a été condamné par la justice à réduire de 45% ses émissions de CO2 d’ici 2030 ; Exxon et Chevron sont mis au défi en interne par leurs actionnaires d’adapter leur stratégie sur le climat. Cela montre que la mobilisation citoyenne finit par payer.

Les associations citoyennes et écologiques ont aussi perturbé l’Assemblée générale de Total, rendant nerveux les actionnaires. Le PDG de Total a reconnu lui-même que les interpellations des ONG « pendant tout le mois, de toutes parts » avaient déjà poussé l’entreprise à faire plus d’efforts pour la transition énergétique.

On n’est pas forcé de le croire car, comme le dit Reporterre «  les actionnaires ont encore choisit les dividendes plutôt que le climat ». Pour lire la suite, voir ici les articles de Reporterre, de Novethic et de Reclaim Finance

L’après M en bonne voie : la mairie de Marseille rachète le terrain, la souscription est lancée

Après de multiples interventions, la mairie de Marseille vient de racheter le terrain. La propriété du terrain était un obstacle à sa pérennisation.

Le restaurant réquisitionné lors du premier confinement a été transformé en une plateforme d’entraide. Par la seule action des bénévoles, des milliers de colis alimentaires sont distribués chaque semaine, un jardin potager a été planté et des activités pour enfants sont organisées.

Les anciens salariés et leurs soutiens souhaitent y développer un fast-food social, qui accueillera, courant 2022, des jeunes des quartiers environnants et des personnes en réinsertion.

La plupart des produits seront livrés par des agriculteurs locaux et souvent bio, qui collaborent actuellement à l’aide alimentaire. « Le projet répondra aux préoccupations populaires. Nous en avons marre d’être stigmatisés, d’être écrasés par un système qui crée des voyous low cost parce qu’ils n’ont pas d’autre alternative. Dans ces quartiers, il y a des êtres qui ont le droit d’être considérés », appuie Kamel Guemari.

Les après-M ont lancé leur société par actions. Nous rappelons le principe : en acheter 2 et en offrir une aux habitants des Quartiers Nord de Marseille pour qu’ils deviennent les décideurs de leur avenir. Changer de cap en achètera 4. Voir ici la vidéo d’explication. L’action est à 25 €

Luttes/solidarités/actions

Assurance-chômage : la mobilisation se poursuit

Malgré le silence assourdissant des médias, la mobilisation contre la réforme de l’assurance-chômage se poursuit, dans l’attente de la décision du conseil d’État au moment où nous bouclons cette lettre.

Des rassemblements sont prévus à Paris, jeudi 17 juin, à 10h rassemblement devant l’Assemblée Nationale en soutien à la proposition de loi d’Elsa Faucillon (PCF) pour des mesures d’urgence et le rétablissement de l’annexe 4 pour lesintermittent-e-s de l’emploi. Les mobilisations continuent dans de nombreuses villes de province pour l’accès à l’indemnisation de tou-te-s, mais s’élargissent au droit au logement, à l’énergie, aux transports, la sauvegarde et le renforcement des services publics.

 

Plans sociaux: les “invisibles” appelés à manifester le 19 juin à Paris

Des syndicats d’entreprises privées et publiques issus d’une multitude de secteurs (postiers, des salariés de Monoprix, des agents de voyages, des camarades de la culture, des services à la personne..) appellent mercredi à manifester le 19 juin à Paris pour dénoncer la multiplication des plans sociaux depuis le début de la crise du Covid-19. Le mouvement partira de 14h du siège du Medef et ira vers Matignon. Les manifestants dénoncent la multiplication des plans sociaux depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19. Ils veulent “l’interdiction des licenciements, l’arrêt des suppressions de postes sous toutes les formes dans le public et le privé, ainsi que l’abandon de la réforme de l’assurance chômage”. Le 3 juin, le ministère du Travail a indiqué que 1.041 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) totalisant 112.669 emplois menacés, avaient été initiés entre mars 2020 et le 24 mai. Lire la suite

Elections régionales : interpellons les candidat.e.s pour des installations agricoles, clé de la transition agroéologique et alimentaire

Le déclin constant du nombre de paysan.ne.s est symptomatique d’un modèle agricole et alimentaire à bout de souffle, qui est dans l’incapacité de répondre aux multiples défis auxquels il est confronté : valorisation du métier de paysan·ne, durabilité de l’agriculture, souveraineté alimentaire, respect du bien-être animal, dynamisme du tissu rural, cohérence avec le développement des paysan·nes du Sud, ou encore lutte contre les changements climatiques.

 

Alors que les derniers arbitrages pour la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC) relèvent d’un statu quo irresponsable, nous exigeons une politique d’installation volontariste de la part des Régions, sur la base des fonds PAC qu’elles gèrent, pour amorcer enfin le changement de cap indispensable que nous défendons.

Mais face à la disparition programmée des paysan·nes, il est encore temps d’agir ! D’où cette invitation interpellée les candidats aux élections régionales notamment lors de tables de débat rassemblant candidat·es, paysan·nes et citoyen·nes. Pour interpeller les candidat·es, c’est ici  

Quelques exemples de  groupes d’entraide

Tarentaize (St Etienne) : une vie commune intense de relations et d’entraide

Dans le quartier de Beaubrun/Tarentaize, à Saint-Etienne, la solidarité entre tous a permis lors du premier confinement de trouver ce qu’il y a de positif dans les situations difficiles. Des messages quotidiens ss sont échangés via les réseaux sociaux, des projets se dessinent. Le « Café des femmes » a eu lieu pendant le confinement sous forme de conférences téléphoniques pour prendre des nouvelles, se réconforter, se redonner du souffle. En famille, on se parle. Les jeunes inventent d’autres moyens de communication pour ne pas se retrouver totalement isolés, organisent toutes les formes possibles d’entraide au quotidien pour des personnes les plus fragiles, les « anciens », les personnes handicapées…(les courses, les médicaments à renouveler, les colis reçus à la poste…). Tout cela nous aide à espérer pouvoir construire une vie qui respecte le vivant et de la dignité. Voir ici le témoignage de Terrain d’Entente et Voir la video

Le Collectif citoyen GJ de Vienne, aide matérielle et débats

Le Collectif citoyen GJ de Vienne est toujours bien vivant. Chaque mois, il tient un « Stand mixte » qui s’appelle ainsi parce que le stand est partagé en deux : une partie sur un thème avec une collecte, une partie pour un débat et les discussions.

Une des dernières fois, la veille de la journée des femmes, nous avons fait une collecte de produits d’hygiène féminime, et un débat sur la précarité des femmes, plus importante que celle des hommes car les trois quarts   des bas salaires sont des emplois féminins. Les produits sont redistribués ensuite, y compris dans des lycées de quartiers populaires avec l’infirmière du lycée, ou directement auprès de personnes vulnérables dans un foyer. Parmi les propositions formulées sur le « Cahier à tout » figure la proposition de création d’un groupe d’entraide sur Vienne. Le collectif participe également aux manifestations communes, aujourd’hui contre la réforme de l’allocation chômage, et travaille d’une manière générale sur les biens communs. Voir ici l’interview de Valérie )

Covid 19-Entraide Poissy, un réseau d’échanges de services

Ouvert, à tous le groupe Covid 19-Entraide Poissy permet aux habitants de publier des demandes ou des offres d’aides ponctuelles, à la manière d’un réseau d’échanges réciproques  de savoirs. « Je souhaite avoir des informations sur le personnel soignant qui travail a l’hôpital de Poissy et/ou Saint-Germain-en-Laye ». « Étant disponible j’aimerais leur apporter des pizzas samedi afin qu’ils évitent de faire leurs repas ! En espérant que ça donnera l’élan à d’autres personnes » lance Yassin. « Je peux me rendre disponible pour faire les courses d’une personne âgée ou garder des petits », propose Agnès. Voir la page facebook

L’expérience des GEM et la « pair aidance »

En France, depuis 2005, des centaines de GEM (groupes d’entraide mutuelle) se sont constitués pour créer des relations d’entraide entre pairs avec des personnes usagères de la santé mentale, dans l’optique d’une citoyenneté partagée. Advocacy fait la même chose depuis plus de 20 ans. La frontière est poreuse entre les personnes en situation de précarité et celles qui connaissent des difficultés psychiques.

En effet, chacun est plus ou moins normal selon le moment et les circonstances extérieures. Le basculement dans la précarité tout comme l’absence de perspectives politiques favorisent l’agressivité, les troubles psychosomatiques, les angoisses, la dépression, etc. que la société peut qualifier de pathologiques. C’est pourquoi les méthodes et les pratiques d’entraide et de citoyenneté partagée sont des références précieuses pour penser aujourd’hui le développement de l’entraide mutuelle dans une situation de crise sanitaire, économique et politique.

Comprendre

Loi Renseignement, le retour du pire ?

Après le retoquage, par le Conseil d’Etat de 9 articles de la Loi Renseignement jugés illégaux (voir Lettre N°26), le gouvernement les présente à nouveau, quelquefois avec des formulations pires. C’est le cas, par exemple, de l’utilisation des drones contre la population, des perquisitions administratives de matériel informatique ou de l’utilisation des services sociaux comme auxiliaires de renseignement… et toujours sans aucun contre-pouvoir. La Quadrature du net décrypte ici le nouveau projet.

CAC 40 : le palmarès des profiteurs de crise

Il y a un an, les grands patrons s’engageaient à réduire leur rémunération « par solidarité ». Une promesse vite oubliée, alors que certains continuent à verser de généreux dividendes, à supprimer des emplois, tout en profitant d’aides publiques. Lire ici l’article de Bastamag

Manifeste pour l’Industrie

Le Manifeste pour l’Industrie a pour objet de promouvoir une autre industrie, une autre agriculture, d’autres activités productives pour notre pays, des activités aux services des besoins fondamentaux, répondant aux enjeux sociaux et environnementaux et protégeant la nature. Il faut pour cela agir contre l’hypermobilité de la finance pour favoriser l’élaboration de stratégies économique privilégiant le long terme, mieux former des travailleurs participants aux décisions. Le Manifeste si  regroupe des citoyens et des experts universitaires ou citoyens qui réfléchisessent à un renouveau industriel passe par la diffusion d’une culture d’entreprise sur la solidarité et d’une autre organisation de la production. Il constitue un lieu ressources qui fourmille de réflexions et de propositions, ) à voir ici :

Vie du réseau, guides, publications

Rencontres de Die et de la Biovallée »Changer de Cap….  Relocaliser, Réduire, Recycler »

Les journées de la Biovallée se tiendront les samedi 19 et dimanche 20 Juin 2021 à l’Abbaye de Valcroissant à Die (Drôme). Comme un clin d’œil à notre égard elles ont pour titre  « Changer de Cap….  Relocaliser, Réduire, Recycler »

Au programme des débats citoyens, des ateliers Réparer et recycler, des balades à la découverte des plantes sauvages, des sorties nature pour les enfants, des remue méninges, de la musique et des fêtes.

Pour voir le programme des débats et des activités artistiques, festives et écologiques c’est ici.

APICED : diffusion de « La voix des migrants » 3 juillet

APICED vous invite samedi 3 juillet à 14h30 à l’avant-première « interne » du documentaire « Voix de migrant.e.s » qui retrace son travail au service des migrants, à la salle Saint-Bruno, 9 rue St Bruno, Paris 18e, métro La Chapelle. APICED mène une action remarquable en matière d’accès aux droits, de défense et d’accompagnement, avec une cinquantaine de personnes ressources bénévoles (avocats, juristes, militants associatifs,…).

L’association réalise aussi un important travail de conscientisation s’adressant à des personnes de milieux populaires en situation de précarité, sur des sujets ardus, à travers de multiples temps de formation mobilisent des auteurs, des universitaires, des journalistes (Marie Monique Robin, Emmanuel Terray, etc.) qui mettent bénévolement leurs compétences à disposition de l’association. Voir ici la bande annonce

Les  zapatistes débarquent en Europe

Une première délégation a quitté le Mexique le 2 mai pour rejoindre l’Europe. Elle vient exprimer que les communautés autochtones brésiliennes « n’ont toujours pas été conquises ». L’idée est aussi « de défendre la vie et de lutter contre toutes les formes de domination ».

En 2020, les zapatistes ont annoncé qu’ils iraient à la rencontre des résistances et des rebellions sur les 5 continents et qu’ils commenceraient leur tournée par l’Europe (Voir ici  l’article de  Reporterrre

Cette grande délégation d’au moins une centaine de personnes est composée d’une majorité de femmes. Pour voir le  programme de leur visite région par région cliquez ici

Une BD pour illuster cette démarche. La dessinatrice Lisa Lugrina a raconté leurs aventures en bande dessinée. Voir ici