Changer de cap

Education populaire

Buoux : Une colonie de vacances citoyenne école de tolérance : de 2002 à 2013,

 l’association Intolérage a œuvré pour développer la tolérance dès le plus  jeune âge, à l’initiative d’institutrices des quartiers nord et ouest de Marseille. 

Constatant que les exclusions entre groupes d’origines commencent dès la maternelle, elles ont organisé chaque été dans le château de Buoux, dans le Luberon, des séjours de vacances citoyennes pour des enfants de 4 à 11 ans et pour des ados de 15/17 ans venant de ces quartiers.

Des vacances citoyennes pour se construire ensemble et lutter contre toutes les formes de racisme. Les enfants pouvaient vivre à leur rythme, apprennaient à choisir leurs activités, voter des projets, élaborer ensemble leurs règles de vie. Ils pouvaient s’exprimer à travers des bilans hebdomadaires en petits groupes et des conseils de délégués. Les activités principales étaient le cirque et la nature.

Malheureusement, en 2012, le Conseil général a mis fin à l’expérience en asséchant la trésorerie de l’association (retards systématiques de versements des crédits alors même que le gouvernement multipliait les appels à la mobilisation des associations dans les quartiers de Marseille. Mais elle peut encore inspirer d’autres actions.

L’objectif est de contribuer à l’éducation des jeunes en les incitant à adopter des comportements citoyens et à cultiver le respect de l’autre, le droit à la différence, la tolérance, le partage : “Je me respecte, je te respecte, je respecte la nature, je donne mon avis, je dis non, j’aide les autres…

13001 MARSEILLE ; N°206 ; 2014

Le Parc des libertés à Avignon, lieu d’éducation citoyenne au service des enfants des quartiers difficiles

 

Le Parc des libertés est situé sur une île du Rhône en face de la ville d’Avignon, avec un parc de 5 ha entretenu par l’Union des Mutuelles du Vaucluse, des bâtiments et un terrain de camping, à 5 km du centre-ville.

C’est un centre d’éducation populaire et d’éducation à l’écologie, prioritairement au service des enfants des quartiers difficiles. De nombreuses formations sont dispensées de 5 axes majeurs : pédagogie alternative, prévention et de promotion de la santé, éducation à l’environnement, formation à l’analyse systémique, formation aux métiers du social et à l’aide sociale à domicile. Des démarches de remise à niveau d’alphabétisation sont également organisées, ainsi que des formations intergénérationnelles aux outils numériques.

 

84000 AVIGNON ; N°344 ; 2020

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Le Parc des libertés est géré selon les mêmes principes de démocratie et d’accessibilité pour tous que l’Union des Mutuelles du Vaucluse. Un certain nombre de gilets jaunes y sont investis.

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LE FOYER RURAL DE GRAND SECTEUR CLUNISOIS

Le  Foyer Rural de Grand Secteur regroupe 40 foyers et associations.

Depuis 51 ans, le FRGS propose  à de nouveaux membres, de nouvelles associations de participer à la construction de projets éducatifs et culturels, d’organiser des temps de débats et d’expression, de mutualiser des moyens avec le associations du secteur, de bénéficier de nos supports de communication, de diffuser leurs informations grâce à un réseau implanté dans le territoire, pour le plaisir d’être ensemble.

Le mouvement des universités rurales représente pour beaucoup de militants des foyers ruraux une formidable aventure humaine ; il a permis à des femmes et à des hommes de se réapproprier leur identité, de se lever, de prendre la parole. Souvernt,  représentation du milieu rural relève de l’ordre de l’utopie, notamment au niveau de l’éducation, car le milieu rural apparaît comme un lieu éducatif en lui même qui n’a pas livré toutes ses possibilités.

Lieu d’éducation, de recherche, d’expérimentation, d’expression, l’Université Rurale du Clunisois est née d’un concept promu par la fédération nationale des foyers ruraux en 1974 ;  l’URC veut :

  • Favoriser les débats citoyens autour des problèmes de société et de la réalité des territoires ruraux.
  • Sensibiliser les habitants aux problèmes d’exclusions et d’égalité des chances.
  • Libérer la parole des femmes et des hommes.
  • Former les responsables associatifs.
  • Initier des projets par une approche participative.

Ces objectifs se sont concrétisés par la programmation annuelle de débats, rencontres, cafés citoyens ; Les approches pédagogiques ont été multiples : groupes de travail, conférences, spectacles débats, projections, témoignages, voyages d’études,  sans oublier le bus citoyen nomade «  chez Marguerite », 

 

71250 – CLUNY ; N°174 ;  2020

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Philosophie : une école à Verfeil

La société moderne propose un modèle fondé sur la division du travail entre spécialistes, modèle auquel les utopies opposent celui de l’homme total capable de tout faire en une seule journée…

L’école de philosophie propose de poser la question de l’articulation entre les différentes sphères de l’existence ; si nous voulons restituer à la philosophie sa signification vitale, il faut trouver comment brancher la machine théorique sur la machine agricole, la machine médicale, la machine artisanale, la machine militante, etc. L’école de philosophie se construit dans un lieu où de tels branchements sont possibles.

Il ne s’agit ni de dire comment vivre aux un·e·s, ni de dire quoi faire aux autres. L’école se donne pour tâche de fournir à celles et ceux qui s’interrogent sur la transformation possible et radicale de leurs conditions de vie un espace pour la penser, et de rendre manifeste la nécessité de se poser la question des conditions matérielles de l’existence.

Elle a lieu un week end par mois. Elle est ouverte à toutes et à tous ; seule exigence : l’assiduité.

 

 31590 –  VERFEIL ; N° 370 ; 2019

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La coopérative des savoirs  de Lormes

Une Université populaire rurale du Nivernais Morvan

Créée en 2011, cette université populaire située en Bourgogne est pensée comme une “coopérative”. En effet, chacun a des savoirs, chacun a des manques, et il est possible de s’entraider mutuellement.  c’est-à-dire un moyen de fédérer, de relier les habitants, dans le but de leur offrir de la connaissance, du partage de savoirs à travers un réseau étendu de participants.

Ses actions se déclinent sur 4 modes :

Apprends-moi à faire du purin d’ortie, je t’apprendrai le néerlandais, nous apprendrons la vidéo avec lui…  Les savoirs pratiques se communiquent dans Le Réseau d’échanges réciproques de savoirs. Pas de professeurs, mais des habitants qui partagent leurs savoirs et savoir-faire avec d’autres habitants : 

Des Groupes de construction de savoirs sont constitués en fonction des demandes : observation et connaissance de la faune et de la flore, bricolage et jardinage,  ateliers et théorie de la photo, poésie, approche de l’histoire et de la langue régionale ,  éducation et  droits de l’enfant, autisme, questions sociales ou politiques : bioéthique, intelligence artificielle, état d’urgence, alimentation, transition écologique, lanceurs d’alerte….

Après quelques mois, il est souvent décidé d’inviter un universitaire pour répondre aux questions et approfondir les sujets, au cours des rencontres de la Coop, qui offrent également des activités variées : café-débat, culture et ateliers  cinématographiques et musicaux,  d’originales randonnées-philo….

Enfin, chaque année rassemble participants et invités lors de.la Fête des Savoirs  qui  en valorisant les savoirs, sans hiérarchie entre savoirs académiques, manuels, savants ou pratiques. Les initiatives sont simultanées et éclatées sur un vaste territoire rural.

Pour donner à la notion de “populaire” tout son sens, un intérêt fort est porté à ceux et celles qui, à priori, ne viendraient pas contribuer spontanément à l’université : les enfants, les personnes en situation d’illettrisme, les populations étrangères, les personnes isolées géographiquement, …

 

58140 – LORMES ; N°340  ; 2020.

 

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Université  populaire du Saumurois (UNI POP S)

Usine à intelligence collective

«  Formons-nous sur les sujets qui nous permettront d’innover et de transformer notre environnement! ». Active depuis 2015, l‘Uni Pop S  se fonde sur l’interaction permanente de la résistance et de la création. Résister à tout ce qui dégrade l’humain et le vivant, à l’asservissement, au mépris, à la pensée unique. Créer d’autres imaginaires culturels, sociaux, économiques au service de toutes et tous,

en expérimentant, en collectant des connaissances, en formalisant de nouveaux savoirs et en nous reconnaissant le pouvoir d’agir « ici et maintenant ».

 Ouverte à tous, sans distinction d’âge, d’apparence, de diplôme ou de situation sociale,  à des horaires permettant la participation du plus grand nombre, laïque et gratuite, l‘Uni  Pop S se veut populaire. Elle se veut aussi université, c’est-à-dire qu’elle propose des programmes cohérents, organisés autour de thèmes. Il existe aussi des ateliers publics de décodage de l’actualité.

Elle se donne pour principale mission d’organiser des ateliers « recherche-action » :

  • recueillir les expériences  (croiser les savoirs),
  • mettre en place des temps de recherches et d’actions,
  • animer des lieux d’expérimentations et d’innovations répondant aux attentes des habitants.

Ces ateliers se déroulent en 3 phases, débouchant sur les actions pour améliorer la vie sur le territoire :

1 Récolte des thèmes dans un atelier public

2 Par groupes de 5 ä 8 personnes, élaboration de la programmation, de la façon d‘aborder les thèmes

3 Débat public pour mettre en place les actions.

L‘Uni Pop S est tournée vers l‘Écologie. : Ainsi en 2018-19 l‘Uni Pop  mit  en place la  « commission sans nom » , en vue de créer débats, liens et lieux pour une alimentation saine et locale pour tous, autour de projets d‘épiceries collaboratives et de jardins partagés pour une autonomie alimentaire.   il y eut aussi une réflexion sur la Sécurité Sociale de l‘Alimentation   ( cf  video sur YouTube  )

  • Ainsi, l’atelier Chanvre a d‘abord, en 2018, rédigé un livret sur cette plante,  puis en 2019-20 déterminé 3 actions autour du vêtement, de l‘habitat (Isolation en tuffeau), du plastique-chanvre et réfléchi à la création d’entreprises coopératives .
  • Elle partage des ateliers avec l‘AMAP de Maine et Loire  Et collabore avec „Nous voulons des cocquelicots“ (films-débats et WebTV).    

49400 ; SAUMUR ; N°288; 2020

 

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AMATRAMI accompagne et forme les travailleurs migrants  dans la Meuse

L’association meusienne d’accueil des travailleurs migrants (A.M.A.Tra.Mi) déploie ses activités sur l’ensemble du département de la Meuse.

Le premier objectif est de développer l’autonomie et faciliter la vie quotidienne. Cette intégration passe aussi par une aide dans les domaines juridiques et administratifs, notamment pour les questions de naturalisation et de citoyenneté.

De nombreuses activités en découlent : alphabétisation, accompagnement Scolaire en langue française, santé, code de la Route, informatique et Internet. L’association participe ainsi à une meilleure connaissance de la France par les jeunes primo-arrivants, les femmes et les personnes-âgées issues de l’immigration.

Amatrami agit aussi auprès de toute la population meusienne pour lutter contre le racisme, les discriminations, par des actions culturelles et artistiques : des expositions, des fêtes Interculturelles, des rencontres entre populations, des séjours d’étude à l’étranger, des interventions en milieu scolaire.

 55100 VERDUN, N°9, 2020

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Intermèdes : une pédagogie sociale interculturelle en milieu ouvert

L’association Intermèdes Robinson, créée en 2005, a pour objectif de promouvoir des expériences de vie sociale, éducative et communautaire  accessibles à tous. A l’origine de ce projet, un constat : ” les enfants et les familles précaires sont de plus en plus exclus des structures et espaces collectifs qui avaient été mis en place pour eux ». L’association a démarré son action à Longjumeau  en milieu ouvert, dans les espaces extérieurs pour les enfants et les parents (pelouses des immeubles, terrains vagues…)

Des actions très diversifiées sont inventées à partir de l’écoute, des attentes et des propositions des personnes rencontrées : soutien éducatif et scolaire aux enfants déscolarisés et précarisés, actions éducatives et d’éveil auprès de familles vivant en hôtel social.

Des productions maraîchères sur des terrains délaissés deviennent des espaces conviviaux et d’éducation à l’environnement, cuisine de rue, ateliers culinaires s’adressant aux familles en précarité alimentaire, groupes de parole etc.

L’association a développé a progressivement ses activités à des  bidonvilles, hôtels sociaux, espaces publics des quartiers, jardins communautaires, et aux villes mitoyennes de Massy et Chilly.

 

91160 ; LONGJUMEAU ; n°74 ; 2020

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APICED, où les personnes précarisés ou migrantes plébiscitent les conférences-débats géopolitiques et écologiques

Complémentaires de l’accès aux droits, les actions collectives d’information-débat organisées par APICED sont ouvertes à tou-te-s., prennent la forme de conférences/projections-débats, avec des spécialistes des sujets traités (universitaires, journalistes, syndicalistes, documentaristes…).

Outil par excellence d’accès au savoir et d’éducation populaire, elles sont plébiscitées par les participant-e-s. Elles réunissent en moyenne une cinquantaine de personnes par réunion, soit entre 350 et 400 participant-e-s par an. Elles permettent une prise de conscience d’une condition commune au-delà des différences d’origines ou de la singularité des parcours individuels, ces actions sont aussi conçues.

Ces débats abordent les grands problèmes du monde contemporain, géopolitiques (notion de développement, les « printemps arabes », la question palestinienne, la crise de la dette, l’islamisme en Afrique de l’ouest, Daech et le djihadisme …) et écologiques (accès à l’eau dans les pays en développement, OGM, nucléaire civil, souveraineté alimentaire des pays du sud, agroécologie, réchauffement climatique…)

Ils intéressent fortement les participant-e-s, sans doute parce que leur condition d’émigrés-immigrés les inscrit plus que d’autres dans la mondialisation et les rend plus sensibles aux questions internationales.

Ces débats abordent les grands problèmes du monde contemporain, géopolitiques (notion de développement, les « printemps arabes », la question palestinienne, la crise de la dette, l’islamisme en Afrique de l’ouest, Daech et le djihadisme …) et écologiques (accès à l’eau dans les pays en développement, OGM, nucléaire civil, souveraineté alimentaire des pays du sud, agroécologie, réchauffement climatique…)

Ils intéressent fortement les participant-e-s, sans doute parce que leur condition d’émigrés-immigrés les inscrit plus que d’autres dans la mondialisation et les rend plus sensibles aux questions internationales.

Les spécialistes ne sont pas là pour dispenser verticalement un savoir mais pour partager et échanger avec les participant-e-s afin de les aider à mieux identifier les enjeux et alimenter de leurs connaissances la réflexion collective. Ces temps de conscientisation constitutent un outil préalable à l’engagement des populations concernées dans une “ praxis libératrice ” (Paulo Freire)

 

75011 PARIS, N°12, 2020

REGAIN  lutte contre l'illetrisme (ile de France)

Regain forme des formateurs bénévoles qui s’investissent dans une « pédagogie de la 2e chance » auprès d’adultes ou jeunes déscolarisés en difficulté face aux savoirs de base (lire, écrire, compter).

En effet, près de 10 % de la population française rencontre d’importantes difficultés pour maîtriser la lecture, comprendre un texte, produire un écrit, ou assurer les opérations mathématiques simples. Retrouver la maîtrise de ces savoirs fondamentaux leur ouvre une meilleure intégration sociale et économique, ainsi que la possibilité de progression individuelle nécessaire à plus d’autonomie. Les formateurs bénévoles réalisent un accompagnement individuel.

L’association propose aux formateurs bénévoles une formation de 50 heures axée sur la retransmission des savoirs de base, la connaissance et la compréhension des organisations sociales, économiques et politiques, les valeurs républicaines, etc. Les membres du réseau échangent régulièrement sur les pédagogies appliquées. 

Des journées thématiques d’éducation populaire sont organisées sur des sujets qui interrogent au sein des pratiques et des relations sociales.

 

75019 PARIS, N°154, 2018

Pour en savoir plus

Voir ici : www.regainidefr.wordpress.com

Approfondir ensemble l’éducation avec une université populaire de Parents

L’Université populaire de Parents Pau d’Ousse (64) est née au coeur du quartier Ousse des Bois, quartier populaire au nord est de Pau. En 2011, un groupe de parents s’est mobilisé pour créer une UPP, soutenu par le Centre social du Hameau et une association de prévention spécialisée. Le rythme des rencontres, est rapidement passé d’une fois à deux fois par mois avec, depuis deux ans, un rythme d’une réunion par semaine, voire deux dans les moments forts d’activités.

A partir des questions de parents (difficulté de distinguer besoins et désirs des enfants, rôle du père et de la mère, rôle de l’école,…), le groupe fait une série d’entretiens approfondis avec d’autres parents, puis une analyse transversale des réponses. Les résultats ont été discutés dans des tables rondes associant des professionnels de l’éducation, des soirées débats d’échanges, etc. Il en ressort que l’éducation renvoie principalement, pour les parents, à la transmission des valeurs et l’apprentissage de l’autonomie de l’enfant. L’école est un lieu d’instruction, d’apprentissage et de socialisation, mais n’est pas perçue comme un lieu d’épanouissement. Ce sont d’autres structures qui constituent des espaces de découverte, d’ouverture au monde, de plaisir et d’épanouissement.

L’université populaire a donné aux membres du groupe une prise de confiance en eux, le sentiment d’être dans une action de recherche valorisante parents et a contribué à un changement des représentations

64000 PAU N°185, 2017

Pour en savoir plus

Voir ici : Voir ici la page web

Stop Précarité pour défendre les droits des salariés notamment précaires

Le réseau s’est donné pour objectifs de lutter contre  la précarité de l’emploi. S’approprier le droit du travail pour savoir se défendre face à son employeur. Trouver des réponses claires aux questions simples et quotidiennes que l’on se pose à son boulot. S’informer pour mieux organiser la solidarité avec ses collègues. Apprendre ensemble..

C’est un réseau d’information et de soutien aux luttes, ouvert à tous, sans appartenance politique ou syndicale privilégiée. Il collabore sans exclusive avec les syndicats en lutte pour préserver et améliorer le droit du travail, les conditions de travail et les salaires, avec les associations qui défendent le droit à un emploi et un revenu décents.

Des cours mensuels – gratuits et ouverts à tous – de droit du travail sont donnés par le réseau ans à Paris et à Bordeaux par des syndicalistes et juristes du travail bénévoles, sur un programme thématique de deux ans.

Le réseau contribue à faire connaître les résultats de travaux de recherche sur les transformations du marché du travail, des conditions de travail, sur les formes toujours accrues de précarisation de la main d’oeuvre – CDD de plus en plus courts, pseudo contrats aidés ou civiques, auto-entreprenariat imposé, ubérisation…

Depuis quelques années , un bulletin « Actualités des luttes des précaires » recense les atteintes à nos droits, les luttes, grèves, manifestations en Ile de France. Ces luttes sont menées notamment par les postiers, les personnels hospitaliers en grande souffrance faute d’effectifs suffisants, les AVS, vacataires et précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, les journalistes de RadioFrance et I-Télé, les salarié-e-s du commerce, du nettoyage, du gardiennage, les sans papiers, etc…

Les intervenant-e-s bénévoles du cycle de cours dispensent un exposé, à deux ou trois voix, d’environ 60 à 90 minutes, sur un sujet précis, suivi d’un échange avec la salle. Un support est ensuite envoyé aux participants qui ont laissé leurs adresses e-mail. Les thèmes sont répartis sur un cycle de deux ans au rythme d’un cours par mois d’octobre à juin inclus.

 

94500 CHAMPIGNY ; N°165 ; 2020

Pour en savoir plus

Voir ici : Voir la description

 i.PEICC   à Montpellier vise l'émancipation individuelle et collective 

Les objectifs :

  • le développement de l’éducation populaire et de la vie associative
  • l’action culturelle et artistique
  • les échanges internationaux et la mobilité des jeunes
  • la participation des habitants à travers la démocratie participative
  • l’accompagnement de projet individuel et collectif
  • des études, des recherches et des formations/ actions sur nos champs thématiques

L’émancipation individuelle et collective : Il s’agit de donner accès aux personnes tout au long de leur vie, des espaces d’éducation et à de formation qui leur permettent d’affirmer leur dignité, de décrypter les rapports  de domination,  de trouver leur place dans la société, de se constituer collectivement en contre-pouvoir, et  expérimenter leur capacité à agir. sa place. La culture ne se réduit pas à sa dimension artistique, elle englobe aussi tout ce qui permet d’appréhender le monde, d’y trouver  sa place. 

La transformation de la société requiert une action émancipatrice non seulement auprès des simples citoyens, mais aussi des décideurs publics  et des techniciens qui mettent en œuvre  les politiques publiques (triangle de la participation citoyenne)..

Par exemple : Les ateliers de rue , les séjours volontaires de jeunes à l’étranger ,  Université du citoyen …

 

34000 MONTPELLIER ; N°75 ;- 2020

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A l'Abord'âge à Nantes : un café des enfants.

Le café des enfants, c’est un lieu convivial d’accueil et d’animation pour les adultes, les enfants et leurs parents ou accompagnateur(s), disposant de jeux, de livres, de documentations sur la parentalité, les loisirs et la famille de l’agglomération nantaise

C’est un café où l’on peut consommer des boissons chaudes ou froides, sans alcool et goûter avec ses copains et/ou copines, où l’on peut aussi déjeuner en savourant un plat unique fait maison, élaboré avec savoir-faire à base de produits frais et locaux ou issus du commerce équitable.

C’est un lieu d’échanges qui favorise la participation, la communication, le mélange des gens et des genres.

C’est une association de soutien à la parentalité, de solidarité et de renforcement du lien social.   

44000 NANTES; N°226 ; 2020

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Les Piverts : mieux comprendre le milieu naturel des Vosges

L’association « Les Piverts »,  implantée depuis 1997 dans le parc Naturel Régional des Vosges du Nord (Moselle et Bas Rhin) a contribué à créer une forte dynamique locale en matière déducation à l’environnement. De multiples actions sont menées avec les acteurs du territoire pour sensibiliser et éduquer différents publics (enfants, adultes, élus, CSE, associations) à la richesse et à la diversité de l’environnement, à la nécessité de changements de comportement, dans un milieu naturel d’une grande biodiversité.

Les animateurs mettent en oeuvre une pédagogie de projet, avec différentes approches (sensorielles, ludiques, conceptuelles…) pour lesquelles ils créent des supports, outils et programmes pédagogiques qui les accompagnent lors de leurs animations. Ils créent également des outils pédagogiques pour des écoles, les collectivités et des associations. Cette éducation des citoyens est déterminante pour rendre la population consciente de l’importance de son milieu naturel et de la nécessité de le préserver.Elle contribue à la résistance de la population face à la  forte pression foncière subie par ce territoire du fait de la proximité de la plaine d’Alsace et de l’Allemagne tout proche.

 

67290 LOHR ; N°134 ; 2020

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Des Universités rurales tournées vers l'action dans la Creuse

Tous les deux ans, le pays Combraille en Marche (Creuse, 80 communes, 29.000 habitants) organise avec le conseil de développement, des universités rurales ouvertes à tous. Chaque université se traduit par la mise en œuvre d’un programme d’actions, élaboré des mois à l’avance par le conseil de développement, les élus et techniciens du pays. Ce délai est également nécessaire pour imaginer des approches pédagogiques et méthodologiques innovantes. L’objectif est d’arriver ensuite à mettre en œuvre, soit par le pays, soit par des acteurs du territoire, des propositions innovantes qui émergent avec les échanges. Les actions menées sont très variées : voyages d’étude, ateliers, théâtre-forum, tables rondes, formations… Les habitants et les acteurs du territoire adhèrent à cette démarche parce qu’elle se traduit très concrètement par des résultats. 150 participants actifs prennent part aux travaux de chaque université rurale, qui atteint au total en moyenne 500 personnes lors de différents temps forts et festifs. 

 

36200 – Argenton/s/creuse – N°485 – 2021